Aria GIOVANNI - Signatures...

Pas une série à proprement parlé, puisque ce ne sont que des "screen shot" d'une vidéo d'Andrew Blake avec Aria. Mais j'aime ce film ;-) et donc j'en aime aussi ces photos. Parce que c'est Aria, et des codes. J'aime son côté particulier, typée du visage. J'aime sa pulp-attitude, et le jeu qu'elle en fait, loin de masquer ses formes, mais bien plutôt les exposer, en jouer, les assumer, les projeter... et donc, donner à lire des intentions. Intention d'être nue et pulpeuse, de faire envie plus que pitié, d'être pleine plutôt que fragile. Intention de sophistiquer, de coder, quitte à surjouer, quitte à visiter les marges, entre le chic et le SM, entre la salope et la femme, entre l'absente rêveuse et la caressante... Intention de camper son personnage, de tenir la ligne choisie, et en tant que telle, incarner... Et le propre, je crois, des modèles nues, des filles qui peuplent mon petit bestiaire, c'est d'incarner. Leanna Decker, Chikita, Aria Giovanni, Erica Campbell... Je surfe, je regarde, je sauvegarde, mais finalement, peu résistent à la relecture quelques mois après, une fois passée l'étincelle première de la surprise... Seules résistent celles que l'on reconnaît entre toutes, celles qui, malgré les situations, les jeux, les qualités différentes, s'incarnent dans leurs projections. J'allais dire quelque chose proche de l'engagement, même si je sais bien entendu que tout cela est joué... Mais voilà. Même joué, même commercial, certaines dégagent une identité, une signature. Signature du corps, des formes, oui. Signatures pour certaines des styles (d'autres se prêtant à tout). Signature dans les choix, la prodigalité, et les marges explorées. Puisque le virtuel n'est pas la vraie vie, l'incarnation s'arrête là, à cette signature, somme de formes, de codes et d'intentions.

Mais puisqu'il m'est donné d'être l'heureux homme d'une femme qui porte en elle cette capacité à signer sa façon d'être femme, j'affirme que cette signature a bel et bien une réalité, une réalité délicieuse, une réalité en trésor. Et le Monde a changé depuis que ma vie abrite ce trésor, réconciliant ce virtuel, où tant de choses se montrent et ce réel où désormais tant de choses se vivent, tant de choses se donnent...

XY.