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Double Je(u)
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9 novembre 2011

Etre brune, vouloir être blonde…

Quelle photo ! Et tant d’échos !  La blonde (droite), pressant ses seins pour les offrir imposer. Déjà, rien que le geste de cette fille qui impose ces seins (pfiiiiou, ça me rappelle quelque chose), qui dans un simple geste dit à la fois “regarde-les comme ils sont beaux” et “tu vas me bouffer les seins, salope”… cette force de projection, si masculine, avec des arguments de femmes ! Le résultat du geste de cette blonde: les seins gros, ronds, pressés, fermes, agressifs, provocateurs, qui se dessinent en contre-jour, donnant l’envie en aucun cas d’effleurer, mais plutôt de mordre, gifler, cracher, lécher, pétrir – répondre par la voracité, reprendre la main en obéissant au-delà, subir en s’imposant. La brune (gauche), regard baissé, à qui s’adresse l’ordre intimé, bouche ouverte, marquant le temps suspendu, sans doute, l’oralité qui se trahit, oui, et l’absorption dans ses pensées, ou sinon les pensées (qui penserait en pareille situation ?), disons ses échos intérieurs: feu, gourmandise, soumission, salive, morsure, langue, sucer… Embarquée dans ses pétillements, aucun corps ne reste de marbre, le sien non plus. Pour encaisser ce que l’on voit, il faut contraindre le sien. S’empoigner la nuque, se serrer la queue, se branler fort, ne pas réprimer une colonne vertébrale qui grille, jurer, insulter pour certains ;-) ou comme elle, s’empoigner les seins. Plus qu’un plaisir solitaire, qu’une caresse à soi, ce qui n’a aucun intérêt dans l’instant que l’on goûte, c’est plus l’irrépressible qui s’exprime, l’impossibilité de rester immobile, la nécessité impérieuse de donner consistance, fût-ce par des gestes décalés dans le rapport de force. C’est elle qui se pétrit les seins, c’est elle qui goûte en même temps le projet de fondre sur les seins imposer, entre soumise obéissance et voracité assumée, et pourtant, c’est elle la dominée, c’est elle la fragile, c’est elle, cette brune, qui subit… Que ferait ma brune à moi, dans pareille situation ? ;-) Je lis cette photo ainsi, d’autres sans doute la liraient autrement. J’y mets une part de ma fascination… Ce rapport ici lesbien est en fait unisexe:obéir ou imposer, brune ou blonde, jouir ou jouir (ah tiens, oui, les deux se rejoignent donc là !). Je sais si bien jouer la brune et je rêve tant un jour de pouvoir jouer la blonde… ah si j’osais oser !

XY.

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