Faire plaisir à voir…

Le regard cherche à entrevoir un bout de sein dans le drapé ondulant du petit top, un petit top gonflé par ces mêmes seins qui restent invisibles (arrêtez de plisser les yeux ! ou de vous pencher pour changer d’axe !). Cette image qui, je le concède, n’a rien d’artistique, a néanmoins son attrait. Les cuisses du premier plan, en chaire, jointives et dodues, assumant l’abondance, les formes – sensation amplifiée pour le choix de l’angle de prise de vue. Rien que ça. Jubiler de ce seul détail, comme on jubile de quelque chose qui fait plaisir à voir, au-delà même de la courte question de la convoitise: le plaisir est au-delà, juste dans le plaisir à voir une femme aux formes de femme, une abondance gourmande, une sensualité dans les formes et non dans l’effort ou la tension. D’autres échos attisent ce plaisir. La culotte de prime abord cul-cul la praline, les petits cœurs à queue de cerise n’ayant rien de sexe, finalement sexy d’être ajustée, pleine dirai-je même, là encore de cette abondance gourmande. Parce qu’il faut de la chaire autour de l’os pour provoquer des voyages éblouissants ;-) Notons au passage le haut du bas en coton ceignant la cuisse gauche, bien loin des ajourements de dentelles et des crénelures, et pourtant sexy aussi du simple fait de contenir pleinement. Enfin cette main baguée, posée, arborant ces faux ongles carrés, french manucure, code sexy. Tous ces détails ne sont que des occasions de perception, “que” n’étant pas limitatif dans l’effet provoqué, mais plutôt dans les conséquences : un simple plaisir à voir, sans autre forme de convoitise. Si, et une richesse de plus, en ce qui me concerne, peut-être. De savoir cela possible, tous les jours, là, sous mes yeux, veinard que je suis !

XY