Tous mes jeux…

Le temps est donc venu d’éclore. Tout doucement, retrouver le chemin des surfs peu sages, des choix et tris d’un regard, des mots pour évoquer les tensions résolues, vivre cette nécessité qui est la mienne de “faire quelque chose” de cette voracité – mon moteur immobile. Plutôt que d’expliquer le pourquoi, de justifier le comment, donc de me mettre à nu, chose que je réserve à la seule femme qui ait jamais habité mon centre, à la seule femme qui ait jamais mérité mon engagement, je vais préférer le vivre ici par le jeu, dans le sens de ludique autant que de déploiement, sur cette aire de complicité qu’est ce blog, avec l’exigence de celui qui sait le trésor qui est le sien – immense et inespéré. Aborder tous les possibles, les brunes, les photos, la pornographie, avec pour seule ambition la pratique sculptée (qui ne veut dire ni sage, ni douce, ni sexuellement correcte), l’exercice du regard, la nourriture érotique ou pornographique.

Mettre en échos cette Vanessa DEMOUY évoquée avec elle, rappeler d’une photo magnifique mes aspirations de misérable (le pécher d’orgueil m’est étranger) apprenti photographe, inviter le pornographique pour user séance tenante de cette permission ;-) comme des fenêtres ouvertes sur un même regard aux mille et une autres facettes. Ce même regard qui chaque jour couve, caresse et désire celle qui se donne à moi. Ce même regard qui, nourri, s’enrichit, non pas d’ailleurs mais de forces, non pas de rêves mais d’envies, non pas de frustrations mais d’audaces. Faire de cette voracité non plus une prison de laquelle je désire le monde, mais en faire un jardin luxuriant pour l’aimer, pour la choyer, pour oser, peut-être ;-) Parce que depuis elle, tous mes jeux mènent à elle. Et je le dis avec le soleil au cœur, tant ce que cette phrase énonce syntaxiquement comme une restriction est pour moi un infini, le chemin d’une vie, mon parcours d’homme désormais.

XY