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14 décembre 2012

Kaya DANIELLE – Résille…

 

En photo, je crois, il y a des instants de grâce. A saisir. Entre modèle et photographe. Il y a des rencontres qui révèlent la puissance. Elle est toujours possible. Pas toujours révélée. Il y en aurait une tripotée à lister. Cela est inutile. XY sait de qui je veux parler. Elles sont innombrables. A poser et à donner des choses en surface quand l’essentiel reste encore secret. Lorsque la révélation a lieu. Il y a une infinité de possibles. Parfois il faut une mise en scène recherchée. Et parfois, c’est inutile. Un projecteur, un ventilateur et le tour est joué. Le photographe va œuvrer et la modèle va offrir. Rien moins que ce qu’elles font d’habitude. Mais il y a une magie. Une osmose. Et la puissance naît. D’un regard, d’un  geste, d’une projection. Chaque micro-seconde de magie est immortalisée. Inscrite.

Et on a beau surfer, voyager sur le net, faire des sauts de liens en liens, de séries en séries. Ces instants de puissance ne sont pas foison. Ces modèles puissantes ne sont pas foison. Parce qu’elles n’ont pas encore trouvé l’artiste capable de façonner cet écrin pour les mettre en valeur. Les sublimer. Un regard au-delà du regard. Un regard qui cherche, trouve et sanctifie. Cette série est de cet ordre-là. Au-delà de la série de nue. Elle révèle un peu de l’intériorité, dévoile des fragilités contenues souvent cachées. Une pudeur, une sensualité. Une forme de beauté qui transcende la bête séance de travail. Il y a connexion. Et la puissance est possible. Comme la photo de droite. Bras relevé, main délicatement posée sr le sein droit. Les seins projetés, la lumière qui brûle et ombre à l’excès, accentuant les rondeurs, plis. Le regard planté et les cheveux au vent. Sublime.

Il m’a été impossible de choisir. Comme je le fais habituellement. 4 ou 5 photos plus jolies que les autres. Exercice trop difficile ici. Car on le sait bien, choisir c’est éliminer. Difficile déjà d’en éliminer autant pour vous montrer juste ces quelques photos. Ces petits bijoux. Quand le nu devient artistique. Quand la beauté devient universelle et porteuse. Qui pourrait dire que ces photos-là ne servent pas leur but ? Personne. On s’arrête à cette série. Et l’œil a besoin de détailler, de parcourir, de lire, de profiter. Je ne parle que rarement de puissance. Mais cette fille-là, je lui trouve des similitudes avec ma Jenya D. , dans ce qu’elle offre, dans ce qu’elle propose. Une certaine fragilité en plus. Qui rend le message bien plus profond.

Cette dernière photo, comme une apothéose. Tant à voir, à regarder, à lire et décoder. Et ce regard perdu au loin. Elle dégage une certaine mélancolie qui me touche…

Le nu, parfois, confine au poétique. Et quand la fille domine son sujet. C’est la classe !

XX.

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